RiAP 2024 | LE LIEU + LANGAGE PLUS
Marilyn ARSEM (États-Unis), Tomasz SZRAMA (Finlande), Duo: Gustavo ALVAREZ (Mexique) & Magda RIVIERA (Mexique) et Janusz BALDYGA (Pologne)
AGORA+, Événement, Terminé(e)
Le 18 septembre 2024, 19:00
Service éducatif, AGORA+
ÉDITION 2024
Encore une fois, Langage Plus est fier de s’associer au centre Le Lieu et de recevoir l’événement d’envergure tant attendu, la RIAP !
Du 12 au 22 septembre, la communauté de l’art performance de partout au Québec se rassemblera autour des risques encourus par des artistes locaux, nationaux et internationaux, venus de près d’une douzaine de pays.
La tournée s’arrête au Lac-Saint-Jean, à Langage Plus le mercredi 18 septembre prochain. Dès 19 H, cinq des vingt artistes internationaux de la programmation complète présenteront des performances de toutes sortes. L’édition 2024 sera sous l’astre de la contribution disciplinaire entre paroles/discours [logos], lieu/territoire [topos] et pratique/action [praxis].
Consultez la programmation complète de la tournée ici.
PROGRAMMATION SPÉCIFIQUE | LANGAGE PLUS
Marilyn ARSEM (États-Unis)
Marilyn ARSEM (elle) crée et réalise des événements en direct depuis plus de 40 ans et a présenté son travail dans une trentaine de pays. Elle est résidente de Boston, au Massachusetts, aux États-Unis et donne des ateliers d’art performance à l’international.
Nombre de ses œuvres sont de nature durable, contiennent peu d’actions et de matériaux, et ont été créées en tenant compte de lieux spécifiques, se basant sur les interactions avec le paysage et la matérialité immédiate du lieu et de son histoire. Elle a fait des performances dans des lieux tels qu’une ancienne base de lancement de missiles de la Guerre froide aux États-Unis, un bain turc du XVe siècle en Macédoine du Nord, une usine d’aluminium en Argentine, le terrain d’un sanatorium de traitement de la tuberculose abandonné en Pologne, le site du débarquement espagnol aux Philippines et un avant-poste minier russe dans le cercle polaire arctique.
Elle est membre de Mobius, un collectif d’artistes interdisciplinaire qu’elle a fondé en 1975. Mme Arsem a enseigné pendant 27 ans à l’École du Musée des beaux-arts de Boston, où elle a implanté un vaste programme d’art performance.
Elle a reçu de nombreux prix, bourses de perfectionnement et subventions depuis les années 1980. Elle a reçu le prix Maud Morgan 2015 du Musée des beaux-arts de Boston, pour sa création 100 Ways to Consider Time. Cette œuvre sur la nature du temps était constituée de 100 représentations différentes d’une durée de six heures, exécutées en 100 jours consécutifs.
On traite de son travail dans l’ouvrage Responding to Site : The Performance Work of Marilyn Arsem, édité par Jennie Klein et Natalie Loveless, et publié en 2020 chez Intellect Books, Royaume-Uni.
Tomasz SZRAMA (Pologne / Finlande)
Tomasz SZRAMA (né en Pologne en 1970) obtient son diplôme en 1998 de l’Académie des beaux-arts de Wroclaw, en Pologne. Il demeure à Helsinki, en Finlande depuis 1996. Il passe d’une discipline à l’autre, soit la photographie, la vidéo, l’action et d’autres moyens d’expression fondés sur la temporalité. Quel que soit le médium, le fil conducteur de son travail demeure l’utilisation de son propre corps et des méthodes de l’art performance, qu’il pratique depuis 1993. Ses actions se caractérisent par l’utilisation de spectateurs, la participation active du public et l’improvisation. Cette stratégie inscrit ses présentations dans la conception traditionnelle de l’art performance comme étant un art du processus, où le moment précis de la création est essentiel. Son travail aborde les thèmes de la nature, des voyages, de la confiance dans les relations interpersonnelles et du potentiel toujours présent d’échec personnel.
Tomasz SZRAMA performe régulièrement à l’international et a participé à de nombreux événements et festivals dans plus de 30 pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique, d’Océanie, d’Amérique du Nord et d’Amérique du Sud. Il travaille autant dans des contextes institutionnels — comme le Musée Reina Sofia, le Göteborgs Konsthall, le Scandinavia House à New York, le Centre d’art de Bangkok et l’Adam Art Gallery à Wellington — que dans des endroits uniques tels que le pont d’un avion, un traversier, un village dans le désert mexicain, une yourte dans la steppe mongole ou un rivage océanique au Groenland. De surcroît, il a organisé plus de 50 événements et festivals d’art en direct. De 2008 à 2016, il a travaillé comme producteur et directeur technique, et a été responsable de l’organisation d’événements artistiques en direct chez HIAP. Il donne actuellement des conférences et propose des ateliers (c.-à-d. UNIARTS, SAMK, Art School MAA).
Duo: Gustavo ALVAREZ(Mexique) & Magda RIVIERA(Mexique)
La performeuse et psychologue Magda RIVERA et le performeur et anthropologue Gustavo ALVAREZ ont commencé à faire de la performance ensemble en 2014, traitant de sujets comme la violence, la migration, les études de genre et les rituels.
Ils ont présenté leur travail lors de différents événements importants au Mexique tels que le Festival Internacional de Performance InSitu Guanajuato et InSitu Chihuahua, l’Encuentro Internacional Performancear o Morir et le Festival Performancia (Saltillo).
Ils s’intéressent à la pédagogie de la performance, et continuent de donner des ateliers dans de nombreux milieux universitaires comme l’Université de Guanajuato, l’Université autonome de Nuevo Leon, l’Université de Coahuila et l’Université du Yucatan.
Ils organisent la rencontre d’art performance « Performancear o Morir » depuis 2008.
Janusz BALDYGA (Pologne)
Janusz BALDYGA, né en 1954 à Lublin, en Pologne, a étudié à l’Académie des beaux-arts de Varsovie, et a obtenu un diplôme d’études supérieures dans l’atelier du professeur Stefan Gierowski en 1979. Il a co-fondé le collectif d’artistes Pracownia (1976-1981). Il est membre de la compagnie de théâtre Akademia Ruchu depuis 1979. Il est actuellement professeur d’art performance à l’Université des arts de Poznań. Janusz BALDYGA est l’auteur de performances, de dessins, d’objets et d’installations. Il a participé à de nombreuses expositions, symposiums et projets artistiques en Pologne et à l’étranger, par exemple au Centre d’art contemporain du château Ujazdowski à Varsovie; à la Galerie Labirynt, à Lublin; à la Galerie Wschodnia, à Łódź, à la Galerie Donguy, à Paris; et dans d’autres espaces en Allemagne, à Taïwan, en Biélorussie, en Suisse, en Israël, en Norvège, en Espagne, en Chine, au Japon, en Indonésie, au Canada et aux États-Unis. Il demeure et travaille à Varsovie, en Pologne.
L’art performance est sa pratique artistique principale. Au cours de nombreuses années de pratique, il a développé un style unique, caractérisé par une réduction du langage et des moyens d’expression et l’utilisation d’éléments simples. Le corps de l’artiste y sert aussi d’élément de construction, c’est un instrument pour décrire l’espace environnant, un témoignage de la lutte avec la matière (Inclinations, Attention, Border). L’équilibre autour d’un point critique et les tentatives de révéler un espace de latence sont inhérents au travail de Janusz BALDYGA. Ses performances donnent l’impression d’attirer le spectateur dans un espace où se déroule un rituel. Leur sous-texte social, politique ou philosophique ne laisse aucun doute sur le pays d’origine et la tradition de l’artiste, sans toutefois brouiller d’aucune manière la dimension universelle de ses communications hautement individuelles.
RiAP – RENCONTRE INTERNATIONALE D’ART PERFORMANCE DE QUÉBEC
PRÉSENTATION DE L’ÉVÉNEMENT
Depuis sa création en 1984, la Rencontre internationale d’art performance de Québec célèbre l’art performance et, plus largement, l’art action. L’édition 2024 mettra de l’avant les notions de rencontre, de risque et de théorie-praxis, le tout dans une tentative de prolongement disciplinaire, offrant une plongée pleine gueule dans le monde de la performance artistique.
Leurs performances éphémères, leur recherche-création et leur contribution théorique invitent à réfléchir et à expérimenter le présent. La Rencontre internationale d’art performance de Québec 2024 promet d’être un dense rendez-vous d’importance, s’échelonnant sur une période de deux semaines, permettant ainsi de prendre pleinement la mesure des pratiques en art performance actuel.
Vous trouverez des photographies d’archives de l’événement ci-dessous.
Les photographies ont été prises par Mathieu Chouinard.