Les deux soleils

Nicolas RANELLUCCI (Montréal)

Exposition, Terminé(e)

Du 12 novembre 2021 au 16 janvier 2022

Salle principale

Vernisage le 12 novembre 2021, 17:00

FR

Le projet d’exposition Les deux soleils mêle ludisme et ironie en prenant pour origine une réflexion sur l’avenir du monde et sa propre tragédie. Dans un théâtre du connu et de l’inconnu sont soigneusement placées chacune des fantaisies qui composent le charme post-apocalyptique : cauchemar et divin tergiversent et dessinent autour de nous le paradoxe de la nature humaine.

Comme une platebande luxuriante, l’exposition présente un écosystème régi par la couleur, duquel s’extrait tout naturellement une de ces fables qui guident l’humain à travers sa morosité. Cette fable, c’est celle d’un autre monde habitable qui s’édifie suite à la fin de notre présent. C’est celle de la lune qui ne rencontrera jamais le soleil. C’est aussi celle du géranium qui fleurit même en hiver.

Plongés dans l’imagerie de Les deux soleils, ceux qui regardent et ceux qui rêvent peuvent comprendre que le monde possède des limites, mais que le rêve n’en possède aucune. C’est aussi accepter que sous la laideur de l’apocalypse imminente s’entête une poésie vive qu’il nous faut rejoindre à tout prix.

 

L’artiste tient à remercier le Conseil des arts et des lettres du Québec.

 

EN

The exhibition Les deux soleils mingles playfulness and irony, starting from a reflection on the future of the world and its tragedy. In a panorama of the known and the unknown we see, carefully positioned, each one of the fantasies that go to make up the magic of the post-apocalyptic world: the nightmarish and the divine oscillate, laying out around us the paradox of human nature.

Like a luxuriant flowerbed, the exhibition displays an ecosystem ruled by colour, out of which emerges, quite naturally, one of the fables that guide human beings through the gloom. This fable is of another habitable world which grows up after the end of our present life, of the moon that will never find the sun, and also of the geranium that blooms even in the winter.

Immersed in the imagery of Les deux soleils, onlookers and dreamers understand that the world has its limits but dreams can be limitless. They can also accept that beneath the ugliness of the imminent apocalypse there stubbornly persists a living beauty that we must at all costs find again.

 

The artist wishes to thank the Conseil des arts et des lettres du Québec.